Le test du jour, une aquarelle digitale de mon projet de BD: La Corde de Cheveux. Avec la minuscule et intrépide Anka, en pleine tentative de calinage de Kot Baïoun (ou Bayun), le chat monstrueux, baratineur et conteur de Baba Yaga. Il n’est, visiblement, pas fan, mais Baba Yaga aime bien la môme et son mentor est à peine moins terrifiant que Baba.
Dans la catégorie, très à la bourre pour le mettre sur le blog, ma (seule et unique) participation à Mermay 2024, avec mes deux sharkpeoples favoris, Muirgen et Renan !
Peut être leur histoire en 2025.
(et avant que les romantiques se fassent des idées: Ils sont frère et sœur. Renan est le bébé)
Mais si vous les connaissez ! Ils sont déjà apparus il y a… uh… longtemps:
Félicitation, le jeu a le droit de voter en France!
Mais plus sérieusement, Ookami est un de mes jeux favoris et j’ai réussi à faire l’illustration pour célébrer ça à peine en retard! (un semaine. C’était en avril dernier.)
Pendant la fête des Pennons à Lyon (la fête Renaissance locale, quoi), j’ai eut le plaisir de pouvoir écouter la Guilde Interval lors d’une de leurs représentations.
Et comme j’avais ma tablette sur moi, j’en ai profité pour tenter le digital plein-air (en gros, le dessin en extérieur à la tablette).
Parce que 2024 va être une grosse année de remise en question (oui, je sais, je fais le coup tous les ans), mais ce qui va surtout revenir c’est :
Pourquoi je m’entête à vouloir travailler dans le jeu vidéo?
Jusqu’à présent, c’était pour moi la seule solution pour vivre de mon art dans un cadre stable financièrement parlant, vu que le freelance est mauvais pour mon état nerveux.
Mais avec tous les licenciements, rachat et fermetures de studios de 2023, l’arrivée en fanfare des AI et un boulot de jour qui me satisfait très moyennement niveau créatif, plus le fait qu’ayant passé 40 ans, on me fait comprendre que mon style est démodé et qu’on préfère les petits jeunes hyper formés et pas croustillant de burn-out… Disons juste que cette solution est gentiment en train d’être mise au placard.
Oui, mais alors quoi?
Graphiste tout court? La recherche de boulot de cette année m’a aussi fait comprendre que je me faisais trop vieille et qu’en plus d’être graphiste PAO et WEB, ce serait bien que je fasse aussi de la prise de vue photo, vidéo, du montage, de la rédaction, du UI / UX et que si je pouvais aussi gérer le secrétariat, les cafés et le tout avec le sourire et pour un salaire de misère, ce serait pas mal.
Alors autant j’aimerais remettre en question le monde du travail et le capitalisme à grand coup de battes dans la gueule, je suis malheureusement pacifiste, non-violente et musclée comme une guimauve.
Donc remise en question personnelle.
Et je ne sais pas encore ou ça va me mener.
Mais s’il y a une chose dont je suis sure, c’est que cette année, je vais dessiner plus.
Juste pour moi.
Pas pour un projet de livres ou de BD, pas pour des commandes…
Juste dessiner pour moi. Et retrouver le plaisir de gribouiller, d’esquisser, de remettre la main dans la peinture ou le digital art.
Et on verra en 2025 ce que ça aura donné à ce niveau là.
Speed paint fait d’après une photo d’alex Krum-krummly sur unsplash.com
Ah, et aussi, une résolution pour 2024: Protéger toutes mes images personnelles avec Glaze et Nightshade dès qu’il sera accessible pour faire la nique aux AI et techbros de tout bord qui se prennent pour des artistes en volant le travail des autres. Oui, je suis rancunière, mais c’est pas nouveau, ni personnel, je carbure au café et à la rancune, bisous !