Pendant la fête des Pennons à Lyon (la fête Renaissance locale, quoi), j’ai eut le plaisir de pouvoir écouter la Guilde Interval lors d’une de leurs représentations.
Et comme j’avais ma tablette sur moi, j’en ai profité pour tenter le digital plein-air (en gros, le dessin en extérieur à la tablette).
Parce que 2024 va être une grosse année de remise en question (oui, je sais, je fais le coup tous les ans), mais ce qui va surtout revenir c’est :
Pourquoi je m’entête à vouloir travailler dans le jeu vidéo?
Jusqu’à présent, c’était pour moi la seule solution pour vivre de mon art dans un cadre stable financièrement parlant, vu que le freelance est mauvais pour mon état nerveux.
Mais avec tous les licenciements, rachat et fermetures de studios de 2023, l’arrivée en fanfare des AI et un boulot de jour qui me satisfait très moyennement niveau créatif, plus le fait qu’ayant passé 40 ans, on me fait comprendre que mon style est démodé et qu’on préfère les petits jeunes hyper formés et pas croustillant de burn-out… Disons juste que cette solution est gentiment en train d’être mise au placard.
Oui, mais alors quoi?
Graphiste tout court? La recherche de boulot de cette année m’a aussi fait comprendre que je me faisais trop vieille et qu’en plus d’être graphiste PAO et WEB, ce serait bien que je fasse aussi de la prise de vue photo, vidéo, du montage, de la rédaction, du UI / UX et que si je pouvais aussi gérer le secrétariat, les cafés et le tout avec le sourire et pour un salaire de misère, ce serait pas mal.
Alors autant j’aimerais remettre en question le monde du travail et le capitalisme à grand coup de battes dans la gueule, je suis malheureusement pacifiste, non-violente et musclée comme une guimauve.
Donc remise en question personnelle.
Et je ne sais pas encore ou ça va me mener.
Mais s’il y a une chose dont je suis sure, c’est que cette année, je vais dessiner plus.
Juste pour moi.
Pas pour un projet de livres ou de BD, pas pour des commandes…
Juste dessiner pour moi. Et retrouver le plaisir de gribouiller, d’esquisser, de remettre la main dans la peinture ou le digital art.
Et on verra en 2025 ce que ça aura donné à ce niveau là.
Speed paint fait d’après une photo d’alex Krum-krummly sur unsplash.com
Ah, et aussi, une résolution pour 2024: Protéger toutes mes images personnelles avec Glaze et Nightshade dès qu’il sera accessible pour faire la nique aux AI et techbros de tout bord qui se prennent pour des artistes en volant le travail des autres. Oui, je suis rancunière, mais c’est pas nouveau, ni personnel, je carbure au café et à la rancune, bisous !
J’ai réussi à finir ma carte de Noël à temps cette année pour l’envoyer à l’impression ! Et malgré tous les pinceaux disponible sur Clip Studio, je reviens toujours à ma vieille brosse pseudo gouache que j’ai faite sous toshop il y a 10 ans XD
Détail
Time-lapse
Impressions et cartes de vœux !
La carte de vœux est disponible en français sur RedBubble, et l’illustration sans texte est sur une belle quantité de produit (sauf les vêtements, mes cartes de Noël n’ont pas un franc succès sur des vêtements, je ne sais pas pourquoi… )
Il y a… euh, disons fort longtemps, avec Giz et Maé, j’ai décidé de participer à un des concours de BD en temps limité (A.K.A. Défi de mabouls ) qui existent sur internet. Dans notre cas, les 12 H de la BD. Le thème que Renan a choisi était « nu.e », à interpréter comme nous le souhaitions, avec le contexte que nous souhaitions.
Et je viens enfin de finir ma BD, 12 pages plus une couverture, des aventures d’une paysanne sans peur et du renard noir qui sévit dans la campagne.
Malgré le temps que ça m’a prit (et le dessin un peu différent entre le début et la fin, c’est ça passer un an sur une histoire courte), je les aime bien ces deux là et j’espère que vous les aimerez tout autant !
Au cas ou ça ne se verrais pas, je suis très très NULLE en matière de décor. Je n’arrive juste pas à visualiser l’environnement quand je dessine. Le dessin de vue, ça va (à peu près, mais ma perspective est toujours… disons : inspirée) mais dès qu’il s’agit de trouver un décor où coller un personnage, ça part en vrille.
C’était très drôle de dessiner IVLM des fois. Surtout quand il n’y avait pas de murs devant lequel placer le personnage du moment.
Bon, pour un premier essai, je suis assez contente. Y’a eut pas mal de fois ou j’ai du retourner en arrière sur sa vidéo parce qu’il parle VITE et ne nomme pas ses calques, mais je suis arrivée au bout!
Après la serveuse du restaurant d’udon, voici le patron et cuistot, ainsi que son bébé à lui, Momoko. Lui n’a pas de nom, mais toutes ses serveuses l’appellent Papa-San. Ils n’ont pas d’histoire, c’est plus un exercice de chara-design, mais je les vois bien tous en personnages secondaires dans l’univers de Bakemono…